L'influence des Rude Boys Le ska a régné en Jamaïque pendant une période d'environ quatre ans, mais l'optimisme qui a suivi l'indépendance n'a pas duré longtemps. Les jeunes Jamaïcains, dont la situation économique était encore plus désespérée, se sont aperçus qu'il n'y avait pas de travail pour eux.
Des adolescents aliénés ont commencé à s'amener dans les soirées pour décharger leur hostilité sur les invités. Ils sont devenus connus sous l'appellation rude boys, et les musiciens ont tenté de les apaiser en célébrant la mémoire de leurs rixes dans les chansons («Rudy. A Message To You», de Dandy Livingstone, est un exemple parmi d'autres). La façon dont les rude boys dansaient le ska était assez différente: des mouvements plus lents et une posture menaçante.
C'est dans cette période d'agitation qu'un groupe comme The Wailers (Bob Marley, Peter Tosh et Bunny Wailer), dont les membres se disaient eux-mêmes rudies, a signé son premier contrat d'enregistrement. Parmi les pionniers qui ont contribué à l'essor de ce genre musical, il faut mentionner Cecil Bustamente Campbell, qui s'est fait connaître sous le pseudonyme Prince Buster; le chanteur cubain Laurel Aitken; Don Drummond, considéré comme l'un des plus grands trombonistes; le sensationnel Desmond Dekker, qui a dépeint de façon poétique le rôle du ska comme une musique pour l'homme de la rue, et The Ethiopians (après l'impérissable «Guns Of Navarone», des Skatalites, leur pièce «Train To Skaville» est probablement la chanson ska de la première vague la mieux connue).
La thématique des rude boys a continué d'influencer les artistes ska de cette période pour atteindre son apogée durant l'été brûlant de 1964: l'upbeat ska s'est alors mis à ralentir, et le rocksteady est né. Plus tard, le rocksteady a pavé la voie au reggae.
En Jamaïque comme en Angleterre, la première vague de ska a duré jusqu'en 1968. Le ska fut éclipsé par les nouveaux styles qu'il a engendrés. Le rocksteady a une tout autre histoire: il a plus tard évolué vers le reggae, puis vers le dub, le dancehall, etc.
Parmi les pionniers qui ont contribué à l'essor de ce genre musical, il faut mentionner Cecil Bustamente Campbell, qui s'est fait connaître sous le pseudonyme Prince Buster; le chanteur cubain Laurel Aitken; Don Drummond, considéré comme l'un des plus grands trombonistes; le sensationnel Desmond Dekker, qui a dépeint de façon poétique le rôle du ska comme une musique pour l'homme de la rue, et The Ethiopians (après l'impérissable «Guns Of Navarone», des Skatalites, leur pièce «Train To Skaville» est probablement la chanson ska de la première vague la mieux connue).
En dépit de la qualité d'enregistrement mono, la détermination et l'enthousiasme des musiciens ont permis au ska de rapidement devenir la première musique jamaïcaine réellement commerciale. De fait, le ska fut plus tard reconnu comme la danse et la musique traditionnelle de la Jamaïque.
Commentaire de Francoldies (05/04/2007 02:35) :
Bravo Bruno, Très beau travail sur le ska, bien documenté et complet.
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